• Au IIe siècle, un oppidum fortifiait la colline où se trouve Fanjeaux. Un culte païen se célébrait à l'endroit d'une résurgence dédiée à Jupiter, d'où le nom latin de la localité : Fanum Jovis.

    En 1193, l'évêque cathare Guilhabert de Castres s'établit à Fanjeaux. Saint Dominique fonde à proximité une maison de religieuses, plus tard affiliées à l'ordre des prêcheurs ou dominicains qu'il fondera plus tard à Toulouse en 1215. Fanjeaux est notamment le lieu d'un miracle de ce dernier. Au cours d'une discussion théologique, Dominique écrivit ses arguments sur un papier qu'il confia à ses interlocuteurs cathares. Ces derniers jetèrent le papier au feu en disant que si le papier brûlait, ce serait signe qu'ils avaient raison. Le papier lancé au milieu des flammes est rejeté et en sort intact. Les cathares recommencent, avec le même effet. Jeté une troisième fois, le papier s'envole et brûle une poutre du plafond. 

     

    chambre  de saint Dominique   

    reliques de saint Dominique 

     

     

    statue de notre dame de prouilhe  scultée par lech  wardecki 

     

     

    cheminée dont les pierres pouraient remonter au 13 e siecle 

    vitral de jean hugo 1962 arriere petit fils de victor hugo qui représente plusieurs scénes de la vie de st dominique 

     

     


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    Jean Jaurès, de son nom d'état civil Auguste Marie Joseph Jean Léon Jaurès, est né à Castres en 1859 dans une famille de la petite bourgeoisie du Tarn (dont sont issues quelques brillantes carrières comme celle de Benjamin Jaurès, amiral et ministre de la marine en 1889).

    Son père, Jules Jaurès (1819-1882)[8], possède une petite exploitation agricole de 6 ha (ferme du domaine de La Fédial près de Castres) dans laquelle son fils passe son enfance et son adolescence jusqu'à l'âge de 17 ans. C'est une époque où il connaît, non pas la misère, mais peut-être une certaine gêne qui lui fait toucher du doigt les difficultés du peuple[9]. Sa mère, Adélaïde Barbaza (1822-1906), issue d'une famille d'industriels du textile, s'occupe de l'éducation des deux enfants du couple : Jean, l'aîné, et Louis (1860-1937), qui devint amiral et député républicain-socialiste[

    la fedial


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